Le Regroupement des gens d’affaires de la capitale nationale (RGA) rassemble plus de 170 membres d’Ottawa, de Gatineau et des environs.
Il fait d’ailleurs partie des 14 groupes fondateurs de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA), l’organisme derrière Quartier d’affaires.
La directrice générale du RGA, Lise Sarazin, a répondu à nos questions :
Quelle est la mission du RGA, et quel est son rôle au sein de la FGA ?
Le RGA dynamise l’économie de la région de la capitale nationale en regroupant les gens d’affaires francophones et francophiles des deux côtés de la rivière des Outaouais. Nous leur offrons de l’information et du soutien, entre autres dans le cadre de programmes comme le Projet Propulsion, qui aide les PME à remodeler leur stratégie d’affaires.
J’ai participé activement au démarrage de la FGA, notamment en communiquant avec plusieurs organisations pour valider leur intérêt. À présent, je compte continuer à consacrer mon temps et mes connaissances à la Fédération pour qu’elle poursuive sa lancée.
Quels sont les obstacles auxquels sont vos membres sont confrontés en tant qu’entrepreneurs francophones dans une province majoritairement anglophone ?
Plusieurs entreprises choisissent de s’afficher uniquement en anglais, parce que c’est plus simple et rapide de communiquer dans une seule langue.
Cependant, le public s’attend à pouvoir être servi dans les deux langues. C’est pour ça que nous avons instauré un programme financé par Patrimoine canadien pour soutenir les entreprises locales qui souhaitent offrir un service en français.
Durant cette période marquée par la pandémie, les gestionnaires se concentrent plus que jamais sur leurs revenus et leur productivité. Mais la loyauté de la clientèle francophone vaut certainement l’investissement.
Comment la plateforme Quartier d’affaires peut-elle aider les entreprises francophones en Ontario ?
Nous pensons qu’elle va donner à nos membres une réelle valeur ajoutée en leur permettant de mieux promouvoir leurs produits et leurs services.