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Rencontre avec Marc Lavigne de la Fondation franco-ontarienne


Marc Lavigne de la Fondation franco-ontarienne

Quel est le point commun entre les futurs leaders francophones, les services et projets novateurs ainsi que les causes telles que la santé, de l'éducation, des arts et l'économie ? Ils partagent tous un besoin crucial de soutien financier pour prospérer.


Découvrez le rôle central de la Fondation franco-ontarienne  (FFO) dans le soutien à la communauté francophone de l'Ontario. Explorez l'histoire, les motivations et les défis actuels de la FFO, ainsi que son impact sur la vitalité de la francophonie ontarienne.


Pourriez-vous vous présenter ainsi que les activités de votre entreprise ? Quelles sont les raisons de motivation de la création de celle-ci ?


Je suis Marc Lavigne, et depuis mai 2022, j'occupe le poste de directeur général de la Fondation franco-ontarienne (FFO). Depuis sa création en 1986, la FFO s'est imposée comme le partenaire philanthropique de référence pour soutenir financièrement des initiatives visant à promouvoir la vitalité de la communauté franco-ontarienne à l’échelle locale et provinciale.


Tout cela est rendu possible grâce à la générosité de nos donateurs et à nos solides partenariats. À ce jour, la Fondation a alloué plus de 2,5 millions de dollars à des projets communautaires à travers la province.


La Fondation franco-ontarienne a vu le jour grâce à l'initiative de l'Association canadienne-française de l'Ontario (ACFO). Dans les années 1970, alors que l'ACFO recevait des fonds publics, la communauté franco-ontarienne a commencé à réfléchir à la manière de garantir le financement de l'organisation. Plus important encore, elle s'interrogeait sur la création d'un fonds destiné à soutenir des projets chers à de nombreux francophones et partenaires d'affaires. 


En 1985, sous la direction de Rhéal Leroux et Gisèle Richer, le projet de création d'un « Fonds de la Francophonie » a pris forme. Outre la mise en place d'une structure organisationnelle et la planification de sa mise en œuvre, une étude a souligné un objectif ambitieux : obtenir l'adhésion de l'Ontario aux articles 16 à 23 de la Constitution canadienne, faisant du français une langue officielle dans la province. L'objectif de collecte de fonds était fixé à deux millions de dollars sur une période de deux ans. Le nom de l'entité à venir a été évoqué comme étant la Fondation franco-ontarienne. 


En 1986, la Fondation franco-ontarienne a été officiellement créée le 30 janvier. Ce moment historique a été célébré avec éclat lors du lancement de la campagne, le 14 avril, en présence de plusieurs figures de proue telles que Roger Guindon, ancien recteur de l'Université d'Ottawa, qui a accepté la présidence de la Fondation, ainsi que l'invité d'honneur, le Premier ministre ontarien David Peterson.



À qui s’adressent vos services et êtes-vous à la recherche de services professionnels ?


Nos services s’adressent à la population franco-ontarienne dans son entièreté. Nous ne sommes pas à la recherche de services professionnels actuellement.


Quels sont les défis auxquels vous faites face avec votre entreprise ?


La philanthropie demeure un concept assez nouveau pour la communauté franco-ontarienne. Le plus grand défi est de faire valoir l’importance de la philanthropie à toutes nos parties prenantes et nos parties en devenir.


Comment voyez-vous l'avenir de votre entreprise et quelles sont vos aspirations à long terme ?


Nos aspirations à long terme sont d’appuyer davantage la population franco-ontarienne par le biais de différents moyens : l’appui financier pour des services et projets novateurs en Ontario français ainsi que des bourses d’études postsecondaires en français.



Selon vous, être francophone dans le monde entrepreneurial est-ce une force ? Si oui en quoi et comment ?


Être francophone dans le monde entrepreneurial peut être considéré comme une force, car cela offre plusieurs avantages et opportunités.


  • L’accès à un marché francophone étendu : être francophone permet de communiquer facilement avec les pays francophones, tels que la France, la Belgique, le Canada, la Suisse, etc. Cela ouvre des possibilités d’expansion commerciale et facilite les échanges avec ces marchés.

  • La culture et la diversité : la francophonie est riche en diversité culturelle et offre une variété d’opinions, de perspectives et de savoir-faire. Cette diversité peut être une source d’inspiration et de créativité pour les entrepreneur.e.s francophones.

  • Le réseau et le soutien : être francophone permet de bénéficier d’un réseau d’entrepreneur.e.s francophones et de structures d’accompagnement spécifiques. Ces réseaux offrent des opportunités de mentorat, de partenariats et de financement pour les entrepreneur.e.s francophones.

  • Valorisation de la langue française : être francophone dans le monde entrepreneurial contribue à la promotion de la langue française et de la culture francophone. Cela peut être un avantage pour les entreprises qui souhaitent cibler des marchés francophones ou qui valorisent la diversité linguistique. Il est important de noter que la réussite dans l’entrepreneuriat dépend de nombreux facteurs, tels que les compétences, l’expérience, la créativité et la persévérance. Être francophone peut être un atout, mais cela ne garantit pas automatiquement le succès entrepreneurial. Chaque entrepreneur.e doit développer ses propres forces et stratégies pour réussir dans son domaine d’activité.



Comment avez-vous découvert Quartier d’affaires+B2BeeMatch ? La recommanderiez-vous ? Si oui, pourquoi ?


J’ai découvert Quartier d’affaires+B2BeeMatch par l’entremise de mon poste au sein du conseil d’administration de la Fédération des gens d’affaires francophones (FGA). La plateforme peut nous aider en élargissant notre portée dans tous les coins de la province.


Si tout comme Marc Lavigne, vous souhaitez vous aussi avoir l’opportunité de promouvoir vos services auprès d’un réseau francophone international, inscrivez-vous dès aujourd’hui à Quartier d’affaires+B2BeeMatch.

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