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Rencontre avec Christelle Davis de la coopérative 3 Mamans Yoginis


Karine Reimer, Marcia Leblanc (en haut, de gauche à droite) et Christelle Davis (en bas) sont les fières fondatrices de la coopérative 3 Mamans Yoginis.

Autrefois méconnus, les bienfaits du yoga et de la méditation font aujourd’hui l’unanimité au sein de la population. Ils sont notamment reconnus chez les enfants, sur qui les effets de la pratique du yoga sont établis d’un point de vue développemental. C’est ce qu’ont compris les cofondatrices de 3 Mamans Yoginis, une coopérative de travailleuses à but non lucratif qui a pour mission de contribuer au bien-être physique, mental et émotionnel des jeunes en milieu scolaire – le tout, en français! Christelle Davis, l’une des instigatrices de cette initiative, nous en parle…


En quelques lignes, pourriez-vous me décrire les activités de votre organisation ?


« Karine, Marcia et moi-même avons mis sur pied 3 Mamans Yoginis en vue d’intégrer des activités de yoga et de pleine conscience à l’école, à la maison et au sein de la communauté. Notre objectif premier vise à offrir des cours ainsi que des ressources didactiques en français, afin de promouvoir le bien-être des enfants francophones et francophiles, en plus de répondre aux besoins culturels et linguistiques de la communauté d’héritage français. Par l’entremise de nos services, nous désirons contribuer au rayonnement et à la pérennité de notre langue. »


Pour quelle raison avez-vous rejoint la plateforme Quartier d’affaires ?


« A priori, nous souhaitons présenter nos services d’enseignement du yoga et de la pleine conscience, mais également, le matériel éducatif que nous avons créé au cours des années et qui vient appuyer les différentes notions transmises dans le cadre de cet enseignement. Parmi ces ressources, notons les cahiers d’activités – déjà en circulation –, les cartes alphabétiques sur le thème du yoga ainsi que les cartes servant à identifier les différentes émotions. Nous finalisons actuellement ces cartes afin de les offrir prochainement au public; celles-ci seront fort appréciées des petits, mais aussi des grands ! »

Vos services sont-ils uniquement offerts au secteur public ?


« Bien que nos activités gravitent principalement autour des écoles et du grand public, nous ne sommes pas fermées à l’idée de desservir les entreprises privées qui, elles aussi, peuvent grandement bénéficier de notre approche. Évidemment, l’objectif premier est de soutenir la communauté à grande échelle et d’offrir des services accessibles à tous. »


Intégrant le mouvement, la médiation et le matériel didactique ludique, ce programme sous-tend la francisation en milieu scolaire.

Envisagez-vous d’élargir vos horizons et d’exploiter le marché international ?

« En premier lieu, nous favorisons l’intégration de nos programmes au sein de notre collectivité et de la population pancanadienne. Néanmoins, en raison de la flexibilité que nous offre la vente en ligne, nos produits sont offerts dans toutes les régions du monde. Ainsi, les communautés issues de la francophonie à l’international peuvent profiter des ressources didactiques et s’en inspirer lors de leur interaction auprès des enfants. »

Êtes-vous à la recherche d’éventuels partenaires sur la plateforme Quartier d’affaires ?

« À ce jour, nous cherchons surtout des commanditaires pour pallier les problèmes financiers des écoles et des garderies francophones. Nombre d’entre elles souhaitent soutenir la santé mentale de leurs élèves grâce aux cours de yoga et de pleine conscience, mais leur budget ne leur permet pas. Cela est d’autant plus vrai à la suite de la pandémie ayant fait des ravages en matière de financement du système public. »


À quels obstacles faites-vous face en tant que membre d’une organisation francophone en Ontario ?

« Nous sommes heureuses de soutenir le bien-être de la communauté francophone qui est minoritaire sur la majorité du territoire canadien. Cependant, nous déplorons que les actions posées en regard de la diversité et de la santé mentale ne soient pas financées par l’État, à moins que celles-ci soient affiliées à une organisation qui compte plus de deux ans de service. Le manque de soutien financier constitue donc un obstacle de taille lors du lancement d’organisations francophones. »

En conclusion, quels sont les avantages de faire des affaires en français ?

« Suivant la mission de notre coopérative, nous aimons nous entourer de partenaires francophones afin de valoriser cette culture par l’entremise du développement de notre réseau professionnel. Francophiles et amoureuses du yoga, nous reconnaissons la chance immense qui nous est donnée de pouvoir marier ces deux passions dans un cadre professionnel ! »


À l’instar de la coopérative 3 Mamans Yoginis, vous aimeriez faire la promotion de vos produits et services aux côtés d’entrepreneurs et de commerçants francophones d’ici ? Joignez-vous dès maintenant à une communauté tissée serrée en vous inscrivant gratuitement à Quartier d’affaires.

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